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    Avec Adapt’Action, la donnée au service des politiques d’adaptation au changement climatique

    Focus aujourd’hui sur Adapt’Action, lancée par l’Écollab du ministère de la Transition écologique en collaboration avec la Direction générale de l’énergie et du climat. Cette initiative ambitionne de devenir un levier essentiel pour les territoires dans leur adaptation au changement climatique. Pour y arriver, elle peut s’appuyer sur un large panel de partenaires.

     

    Des données à mobiliser

    Adapt’Action est née de la volonté de mieux mobiliser, identifier et comprendre les données et les communs numériques au service des stratégies d’adaptation au changement climatique des territoires. Comme nous le précise Hélène Costa de Beauregard, Directrice de projet au ministère de la Transition écologique, l’initiative a été coorganisée avec la Direction générale de l’énergie et du climat. Elle implique un panel important de partenaires, dont Météo-France, le Cerema, l’ADEME, et des acteurs du numérique comme la Dinum.

    Adapt’Action en 3 Volets

    Adapt’Action se décline en trois volets distincts. Le premier volet concerne la formation, avec un cycle de webinaires destinés à sensibiliser et former les acteurs locaux. Le second volet consiste en un recensement des outils numériques gratuits ou libres pour l’adaptation au changement climatique. Enfin, le 3ème volet est dédié au développement et à l’accompagnement de communs numériques.

    7 Communs numériques sélectionnés

    Le comité de pilotage de l’initiative a ainsi sélectionné 7 communs numériques qui peuvent être utilisés à différentes étapes d’une stratégie d’adaptation au changement climatique : sensibilisation, diagnostic, stratégie ou mise en œuvre. Ces outils, open source et d’accès libre, sont portés par une variété d’acteurs, allant des opérateurs publics aux associations et entreprises privées.

    Des acteurs impliqués

    Parmi les acteurs impliqués, interviennent des opérateurs publics comme l’ADEME avec sa start-up d’État Facilitact. Mais aussi des associations telles que Les Greniers d’Abondance avec l’outil Territoires Fertiles, ou encore l’association Réoville avec Adapte Canicule. Des entreprises privées participent également. Elles développent et mettent à disposition gratuitement des outils variés. Parmi ces derniers, on trouve Climate Q&A ,une IA pour décrypter les rapports du GIEC. Autre exemple, Récolto qui encourage la réutilisation de l’eau de pluie.

    Adapt’Action, une démarche communautaire et budgétaire

    L’initiative Adapt’Action met aussi un fort accent sur la mutualisation des moyens et la démarche communautaire. « Il y a vraiment cette volonté de rentrer dans une démarche communautaire. Cela répond à une question budgétaire, de mutualisation des moyens », explique Hélène Costa de Beauregard. De fait, l’adaptation au changement climatique étant une nouvelle politique publique nécessitant des investissements, il est crucial de les réaliser de manière intelligente et mutualisée.