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    Accueil citoyen et e-démocratie

    Ecoute, proximité, réactivité
    Décembre 2011
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    Si les usages restent disparates sur l’ensemble du territoire, des collectivités, de plus en plus nombreuses, innovent pour proposer à leurs administrés des services de plus en plus efficaces grâce aux technologies numériques.

    15 mai 1996 : premier acte des rapports entre les administrations françaises et ce qu’on appelait à l’époque « les nouvelles technologies ». Le Premier ministre, Alain Juppé, fait paraître une circulaire « relative à la communication, à l'information et à la documentation des services de l'Etat sur les nouveaux réseaux de télécommunication ». C’est la naissance officielle de la racine « .gouv.fr ».

    Quinze ans plus tard, le chemin parcouru n’est pas négligeable.  Avec près de 11 000 sites publics et plus de 80 % des vingt services publics de base accessibles en ligne, la France est l’un des pays les plus en avance en matière d’e-administration.

    Les marges de progression restent néanmoins importantes. Dans leur rapport remis le 12 février 2010 aux ministres Eric Woerth et Nathalie Kosciusko-Morizet, le groupe des « experts numériques », dont le député de Seine-et-Marne, Franck Riester, formulent ainsi dix recommandations « pour améliorer la relation numérique de l’usager avec l’administration ».


    Le rapport « Riester » ne s’attarde pas sur le cas des collectivités locales. Il indique toutefois que « le niveau de dématérialisation des services numériques offerts par les collectivités territoriales est encore très hétérogène, à l’image de la demande dématérialisée de copie d’acte d’état civil ». « Il y a un vrai risque de fracture numérique », soulignait Franck Riester, dans la foulée de la publication du rapport, lors d’un entretien accordé à la revue « Dialogues ».
     

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