Pass mobilité : Citroën et les maires ruraux s’allient pour la mobilité des jeunes
Au Congrès des Maires Ruraux de France (AMRF), Citroën et l’Association des maires des communes rurales ont signé un partenariat inédit. Objectif : faciliter l’accès à l’emploi des jeunes ruraux grâce à la Citroën Ami. Édouard George, Directeur de Citroën France, et Cyril Cibert, Maire de Chenevelles et Président de l’Association des maires ruraux de la Vienne, nous expliquent cette initiative baptisée « Ami Solidaire ».
Paroles d’élus : Quelle est la genèse de ce partenariat entre Citroën et les maires ruraux ?
Cyril Cibert : En zone rurale, beaucoup d’entreprises cherchent du personnel. Mais les jeunes manquent de moyens de locomotion. Souvent, les parents ne peuvent pas acheter une troisième voiture. J’ai proposé à Édouard George de s’associer sur ce projet. Il était important pour nous de mettre en avant une marque française. Citroën, c’est tout l’ADN de la ruralité.
Édouard George : L’idée est simple : assurer la mobilité des jeunes en milieu rural. Chez Citroën, nous avons la Citroën Ami. C’est une petite voiture disponible à partir de 14 ans. Elle est parfaitement adaptée aux territoires ruraux avec 75 km d’autonomie. Cette initiative répond à notre ADN. Nous existons depuis 1919 et avons toujours aimé accompagner les Français dans les territoires.
Paroles d’élus : Comment fonctionne concrètement ce « pass mobilité » ?
Cyril Cibert : Les communes adhérentes à l’Association des maires ruraux bénéficient d’un tarif préférentiel. Merci Citroën pour ça ! Nous avons lancé une application qui s’appelle Ami Solidaire. Elle a été développée par une petite start-up locale. Le département, la préfecture et Citroën ont accompagné financièrement. C’est un budget abordable. Une petite mairie peut l’absorber facilement. Il y a des aides du département et des régions.
Édouard George : Grâce à cette convention, tous les adhérents peuvent acheter une Ami. C’est une histoire à trois. Les maires ruraux, Citroën et nos 1 700 agents sur le terrain. Notre réseau de concessionnaires distribue ces véhicules. Ils s’engagent dans cette mobilité accessible à tous. C’est ce que nous aimons dans ce partenariat.
Paroles d’élus : Pourquoi la Citroën Ami plutôt qu’un autre véhicule ?
Édouard George : C’est un véhicule électrique simple. Il répond parfaitement à ce besoin de mobilité. Une recharge sur prise classique en 3h30. C’est un véhicule économique à l’usage, très inclusif. Il a deux places, il est facile et maniable. On peut partir d’un petit village et aller au centre économique en sécurité. En hiver, on est abrité. En plus, c’est un objet ludique qui plaît aux jeunes.
Cyril Cibert : Beaucoup de jeunes n’ont pas le permis. Un permis coûte entre 1 500 et 2 000 euros. C’est très cher. Prendre un scooter à 15 km de la ville, c’est dangereux. En campagne, les routes ne sont pas éclairées. L’Ami Citroën permet d’être sécurisé. C’est aussi adapté pour les seniors. Pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule. Pour aller chercher des médicaments à la pharmacie.
Paroles d’élus : Quels sont les premiers résultats de cette expérimentation ?
Cyril Cibert : Dans mon village, deux jeunes ont signé un CDI grâce à ça. Ils ont pu prendre leur poste. Deux autres ont des contrats d’intérim longue durée. Sans ce dispositif, ils seraient restés chez eux. Ils n’avaient pas de moyens de locomotion. Les retours sont très positifs. J’en suis ravi. Je dis à mes collègues maires : nous sommes les MacGyver de la démocratie. On cherche des solutions. L’Ami Solidaire est une réponse concrète.
Édouard George : On reçoit beaucoup de dossiers de partenariats. Celui-là, on y a cru. La mobilité des jeunes nous parle. Rendre cette mobilité accessible dans un village, ça fait sens. Avec nos 1 700 agents, Citroën est au cœur des territoires. C’est notre proximité. L’Ami est notre laboratoire d’expérimentation. Cette aventure nous semblait valide.
Paroles d’élus : Au-delà de la mobilité, quels enjeux ce partenariat adresse-t-il ?
Cyril Cibert : La protection de la planète, il n’y a pas le choix. Il faut prendre les bonnes décisions. Dans les petites communes, nous n’avons pas de marge financière. Le pays est dans une situation économique difficile. On a moins d’argent. Si on doit faire des économies sur des achats importants, ce partenariat peut aider. Peut-être qu’un jour, on aura aussi des véhicules utilitaires. Pour nos agents techniques, nos anciens cantonniers.
Édouard George : Citroën est la marque populaire en France. Depuis plus d’un siècle, nous accompagnons les Français. Avec la 2CV, la Méhari, des véhicules iconiques. Nous sommes un acteur engagé d’une mobilité accessible et économique. Récemment, ous avons refondu notre gamme. Nous avons la gamme la plus jeune du marché. Par exemple, la ë-C3 électrique à moins de 15 750 euros. Un véhicule économique et écologique.
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