A Maubeuge, les prémices d’une smart city citoyenne
Le 15 avril, la ville de Maubeuge a accueilli une nouvelle édition du DSF. Cet évènement a été conçu pour être en écho aux préoccupations croissantes des citoyens et permettre d’aborder les questions suivantes : « quels changements sur l’environnement sont induits par le numérique ? » ou encore « Comment en tirer le meilleur pour l’humanité ? ». Pour en savoir plus, Paroles d’Élus a pu poser quelques questions à Arnaud Decagny, Maire depuis 2014.
Diminuer l’emprunte carbone
Pour Arnaud Decagny , « la ville de Maubeuge s’est inscrite dans une démarche de transition écologique avec comme but évidemment la diminution de l’empreinte carbone. C’est un engagement de l’état et nous devons ici dans cette collectivité, nous y adapter ». Et de poursuivre que « le premier exemple le plus significatif est la création d’un réseau de chaleur de 12 millions d’euros en train de se construire. Nous allons récupérer l’énergie la vapeur d’eau qui est générée par l’incinération des déchets et qui va alimenter en eau chaude l’ensemble des bâtiments administratifs et commerciaux mais aussi cinq mille foyers. Il va ainsi très concrètement permettre une baisse de près de 25% de leur facture énergétique ».
Un outil de co-construction avec les habitants de Maubeuge
C’est un bon exemple qui démontre que « l’on peut allier à la fois transition écologique et aussi baisse des coûts. Autre exemple, nous nous sommes engagés dans une démarche très forte d’aménagement des espaces publics via notamment un plan vélo. Pour se faire, nous avons lancé la première consultation en ligne du plan vélo. Maubeuge s’nscrit dans une démarche écoresponsable que nous voulons continuer à décliner ».
Un outil de solidarité
Le numérique, c’est aussi à Maubeuge un outil de solidarité. Ainsi, la ville en partenariat avec Orange, a créé « durant le 1er confinement, une page dédiée à l’entraide dans la ville. Celle-ci a remporté un grand succès parce qu’elle permet à des habitants au sein d’un même immeuble de s’informer des besoins de leurs voisins. Une démarche pas si naturelle que cela aujourd’hui ».