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    [Université du THD] Comment « le souffle des infrastructures numériques et de la Tech porte le territoire » ?

    C’est depuis les Sables d’Olonne, qu’InfraNum, IdealCO et l’Avicca ont inauguré ce matin l’édition 2020 de l’Université d’été du Très Haut Débit (UTHD). Après les Hauts-de-France l’an dernier, c’est au tour de la Région Pays-de-la-Loire d’accueillir cet évènement incontournable, ces 20 et 21 octobre. Retour sur la première table ronde de cette journée.

    Un effet « côté ouest » ?

    Direction le Centre de congrès des Atlantes des Sables d’Olonne pour le lancement de cette nouvelle édition de l’Université d’été du Très Haut Débit (UTHD). Différentes séances plénières se sont enchainées ce matin autour de thématiques fortes. La première d’entre elles a permis de donner la parole aux élus de tous les départements de la Région pour évoquer l’« Effet côte ouest » ou comment «le souffle des infrastructures numériques et de la Tech porte le territoire ».

    Fibre, infrastructure indispensable

    Côté Vendée, Alain Leboeuf, Vice-président du conseil départemental et Président du GIP Vendée Numérique  a ainsi pu préciser que sa collectivité « a compris depuis longtemps que les infrastructures sont indispensables pour le dynamisme et la fibre en fait partie (…) On a compris très tôt le risque de la fracture numérique alors que nous cherchions à soutenir les entreprises et stimuler l’économie ».

    Télécom et tech réunis

    Et de rappeler que pour la première fois, à l’initiative du GIP Vendée Numérique, l’université d’Eté du THD réunit deux environnements, celui des télécoms et celui de la tech : « Parce que les infrastructures d’aujourd’hui faciliteront les nouveaux usages de demain. Et parce que notre pays se doit d’innover dans ces domaines si stratégiques pour l’attractivité ».

    Quelle stratégie pour votre territoire ?

    Ce temps fort a été aussi l’occasion d’aborder les différentes stratégies prises par les élus. Ainsi, Philippe Chalopin, conseiller départemental de Maine-et-Loire, a rappelé l’unité des collectivités locales de son territoire pour que 100% du Département puisse profiter de la fibre. Exemple à l’appui, il a précisé que l’ensemble des EPCI sont prêtes à participer financièrement à hauteur de 80 millions d’euros sur les 400 millions d’euros nécessaires. De son côté, Jérôme Alemany, président de Loire-Atlantique Numérique, a défendu un autre schéma, basé sur deux phases de déploiement avec pour chacune d’elle un acteur différent. La première phase est en effet menée par Orange et sa filiale RIP 44. L’entreprise se charge de la construction et l’exploitation du réseau d’initiative publique du département et vise à raccorder 114 000 prises FTTH d’ici 2021. La phase 2 sera menée par le groupement Axione-Vauban. Ce dernier installera 179 000 prises FTTH d’ici fin 2024 et viendra compléter le déploiement mené par Orange. A l’issue de cette phrase, l’ensemble du département sera raccordé à la fibre optique.

    2020, annus horribilis ?

    Durant cette table ronde, il a aussi été question des difficultés rencontrées ces derniers mois. Outre, le recrutement, Philippe Henry, le président de Gigalis et vice-président du Conseil régional Pays de la Loire a témoigné que : «  l’impact de la crise sanitaire (était) encore difficile à mesurer pour le déploiement. En effet, si le confinement n’a pas bloqué l’élaboration de toutes les études préalables au déploiement, la Covid nous oblige à revoir notre façon de travailler sur le terrain».

    Et les usages dans tout cela ?

    A la question du journaliste Stéphane Courgeon « Qu’allez-vous mettre comme usages ? », Martine Crnkovic a insisté sur les efforts mis dans l’élaboration d’un nouveau plan numérique pour les collèges, nouvelle génération. Autre exemple d’usage permis par la fibre, la Conseillère Départementale de la Sarthe a présenté un plan de protection des forêts via des caméras.

    Un schéma des usages numériques en Anjou

    Philippe Chalopin, président d’Anjou Numérique, a répondu par la « signature prochaine du schéma des usages numériques. Ce travail, qui s’inscrit dans le cadre de l’appel à projets hub connecté prévoit la création d’une commission avec les conseillers municipaux dans le but de mailler le territoire avec des médiateurs et de faire en sorte que l’on apporte des moyens et des réponses pour les usages. Cela se traduira par la création notamment de tiers lieux. ». Rendez-vous demain pour la suite des tables rondes.