Partagez cet article
Sommaire de l’article
    Santé

    En Occitanie, la Région expérimente différentes plateformes de covoiturage

    covoiturage

    Comment faciliter les déplacements des habitants tout en limitant le coût transport, en fluidifiant le trafic routier mais aussi en préservant l’environnement et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre ? La Régions Occitanie voit dans le covoiturage un élément de réponse à cette problématique multiple. Aussi expérimente-t-elle en ce moment différentes solutions pour inciter au partage des véhicules.

    Une offre qui coche toutes les cases !

    Si l’Occitanie s’est dotée ses dernières années de liO, un réseau de transport en commun à l’échelle de la Région, elle se tourne aujourd’hui vers des modes de transports alternatifs. Pour sa Présidente, Carole Delga, le covoiturage répond justement «pleinement aux aspirations collaboratives de notre société, tout en garantissant une plus grande souplesse de déplacements. Il est facteur de rencontres, de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de transports à faible coût et de ressource complémentaire pour le covoitureur. C’est une offre qui coche toutes les cases ! »

    Une région aux forts contrastes

    L’autre avantage des plateformes numériques de covoiturage réside également dans la réponse qu’elles apportent aux nombreux contrastes de l’Occitanie que ce soit en termes de densité de population, de besoins de mobilité ou encore d’équipement ferroviaire et de transports collectifs.Aussi, à partir de mars prochain la Région expérimente quatre plateformes de covoiturage.

    Quatre expérimentations pour quatre problématiques

    Ainsi dans le Gard, les Transports du Bassin d’Alès et Instant System assureront gratuitement durant le temps de l’expérimentation, le covoiturage des habitants sur l’axe Saint-Jean-du-Gard – Alès. Si cet axe a été choisi, c’est qu’il « relie un secteur montagneux peu dense à une zone périurbaine, particulièrement saturé aux heures de pointe ».

    Une 2ème expérimentation se déploiera sur le plateau audois. Là, l’association La Trame y incite la population de cette zone rurale à se rendre dans les commerces locaux. « La participation du covoiturage se réalise par des bons d’échanges utilisables dans les commerces de proximité. Le haut plateau audois compte 42 500 habitants et est assez faiblement desservi par les transports en commun ».

    Dans le bassin Ouest Toulouse à l’inverse, le réseau périurbain est dense. C’est à l’opérateur Karos qu’a été confiée l’expérimentation. Le modèle économique prévoit une participation de 2 € par trajet. L’objectif est de fluidifier le trafic. Enfin, dans l’Hérault, le Syndicat des Transports et Mobicoop « établiront un paiement direct entre les covoitureurs ».