Région Occitanie : lancement de l’association « Occitanie Data »
Elle rassemble officiellement 17 organisations issues du secteur public et du privé. L’association Occitanie Data a été imaginée pour faire de la Région Occitanie, un territoire de référence dans les domaines de la Data et de l’intelligence artificielle…Pour en savoir plus, nous sommes allés interviewer Bertrand Monthubert, Conseiller Régional délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche, et nouveau Président de l’association…
Paroles d’Elus – Quel est l’objectif porté par l’association Occitanie Data ?
Bertrand Monthubert – L’Occitanie est depuis quelque temps identifiée comme un acteur reconnu du Big Data et de l’Intelligence Artificielle. Comme l’a rappelé la Présidente de la Région, Carole Delga, lors de la journée de lancement à Montpellier, notre objectif est aujourd’hui de renforcer cette position. Nous voulons en effet faire de la Région, un territoire de pointe en matière d’économie de la donnée et d’intelligence artificielle.
PE – Cette association aura les moyens d’y parvenir ?
BM – Avec un certain nombre d’acteurs en Occitanie, nous avons fait le constat que malgré la production importante de data ; notamment dans les domaines de l’environnement, du climat, de la santé, des transports et de la mobilité ; il nous manquait aujourd’hui un cadre de confiance éthique et souverain de la donnée nous permettant de structurer l’écosystème de la donnée et surtout d’accélérer l’émergence de nouveaux usages.
Par ailleurs, Occitanie Data a pour mission de proposer des actions, des services et des solutions de nature à répondre aux besoins identifiés auprès des acteurs.
PE – Qui sont les membres fondateurs ?
BM – On trouve par exemple Agropolis International, Airbus, ATOS, Orange mais aussi le moteur de recherche Qwant. La filière scientifique est aussi très présente avec le CNES, l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, la COMUE Languedoc-Roussillon Universités, Météo France et le Pôle Aerospace Valley. Les collectivités sont bien évidemment partie prenante avec la Région Occitanie et Toulouse Métropole.
PE – Est-ce justement un nouvel outil capable de répondre à certaines problématiques des collectivités ?
BM – Nous partons évidemment de différents cas d’usages. Certains d’entre eux concernent plus directement le Conseil Régional d’Occitanie comme par exemple l’appel à projet Littoral 21 qui a pour objectifs la requalification de l’offre touristique, le développement des activités économiques tout en préservant les richesses naturelles du littoral. Ce projet va faire l’objet d’une candidature comme TIGA, Territoire d’innovation de grande ambition.
PE – Avez-vous déjà mis en place votre méthode de travail ?
BM – Le travail a déjà commencé autour de 5 commissions. Notre objectif est de produire une charte éthique et un modèle économique, afin de fixer des règles d’échange et de partage de données entre nos partenaires. Par ailleurs, nous exploitons également différentes pistes de financements. Enfin, deux commissions s’occupent des problématiques liées à l’animation du réseau et au montage et à la gestion de projets.