IA et administration, l’histoire continue
L’administration peut-elle profiter des progrès de l’intelligence artificielle ? En novembre 2018, la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC) avait sélectionné 6 projets parmi 52 dossiers déposés par des administrations aussi variées que des rectorats, des cours de justice et même des hôpitaux. L’objectif ? Créer, développer et expérimenter en moins de 10 mois au sein des services publics, les outils de l’administration de demain. Un nouvel appel à projet vient d’être lancé…
6 projets lauréats
« Détecter les restaurants présentant des risques sanitaires à partir des commentaires client » ; « Améliorer les contrôles de la police de l’environnement » ; ou encore « Améliorer les traitements post-opératoires », voilà quelques exemples parmi les 6 projets lauréats retenus en novembre dernier dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt pour expérimenter l’usage des technologies d’IA dans les administrations. Alors que les premiers sélectionnés bûchent encore sur leur projet, la DINSIC vient de lancer une 2ème édition. Celle-ci se clôturera le 31 mai prochain.
10 mois, c’est court non ?
Ces lauréats bénéficient d’un accompagnement d’une durée de 10 mois sur les aspects techniques et organisationnel. L’objectif est là encore d’expérimenter l’IA dans les services publics. Pourquoi 10 mois ? Car c’est le temps jugé optimal pour aboutir à un prototype fonctionnel tout en anticipant et préparant les transformations métier associées. Dit autrement, passé ce délai, si aucune solution ne voit le jour, c’est que l’équipe lauréate n’a pas pris « le bon chemin ». Cet appel à manifestation d’intérêt est lancé dans le cadre du laboratoire d’intelligence artificielle piloté par la DINSIC. Celui-ci est financé par le fonds « Transition numérique de l’État » du programme d’investissements d’avenir (PIA).
Quels sont les critères ?
Et comme pour la première édition, les projets seront évalués différents critères ; parmi lesquels la pertinence de l’IA comme solution au problème identifié ; l’existence et l’accessibilité des données nécessaires ; mais aussi la capacité de l’expérimentation à pouvoir être dupliquée. L’accompagnement des projets débutera en septembre 2019.
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