“Responsable d’espace de médiation numérique”, le fantassin de la lutte contre l’illectronisme
A partir du 13 juillet prochain, il ne faudra plus parler de “conseiller médiateur” mais de “responsable d’espace de médiation numérique”. En effet, un arrêté du 8 février vient entériner ce changement. Une transformation à la marge ? Pas tant que cela, il traduit au contraire une prise de conscience générale de la lutte nécessaire contre l’illectronisme.
Un nouveau titre et 3 blocs de compétences
Ce nouveau titre professionnel de responsable d’espace de médiation numérique s’appuiera sur 3 blocs de compétences.
Si “contribuer au développement d’un espace de médiation numérique” et “animer des projets collaboratifs” restent deux axes essentiels malgré quelques modifications (le statut antérieur évoquait l’idée “d’assister les utilisateurs”) ; leur rôle contre l’illectronisme est clairement renforcé. Ils devront en effet “accompagner différents publics vers l’autonomie dans les usages des technologies, services et médias numériques”.
Dans quelles structures vont-ils exercer ?
Le responsable d’espace de médiation numérique est la cheville ouvrière de la stratégie d’inclusion numérique du gouvernement. Son rôle consistera non seulement à « accueillir (les) différents publics; (à) les informer et (à) proposer des actions de médiation numérique » mais aussi à mettre en place un « diagnostic de territoire des besoins numériques ». Il s’agira en effet de repérer « les besoins et les difficultés numériques de publics variés ».
Le responsable d’espace de médiation numérique pourra exercer dans des lieux aussi divers que les bibliothèques-médiathèques, les maisons de l’emploi, les établissements scolaires, ou les diverses formes de tiers-lieux (espaces publics numériques, fab labs, espaces de coworking, makerspaces, etc.).
Vous pouvez consulter l’arrêté en cliquant ici.