Premier Baromètre des Villes de France
Comme annoncé lors de son dernier congrès annuel à Cognac en juin dernier, Villes de France publie aujourd’hui son premier baromètre. L’association souhaite, grâce à ce nouvel outil, mieux percevoir l’attachement des citoyens à leur territoire.
Une démarche inédite
Pour réaliser ce baromètre, l’association s’est associée à l’Institut IPSOS et à la banque des Territoires. Au total, ce sont 1600 Français qui ont été interrogés. La particularité de cette étude est de comparer le quotidien de nos concitoyens.
36 questions pour mieux comparer
Elle repose en effet sur la comparaison systématique entre les réponses selon le type de territoire habité. Ainsi, le panel est composé de 400 habitants vivant dans des territoires ruraux, 400 dans des villes moyennes, 400 dans des métropoles et autant pour Paris et de la 1ère couronne. Grâce à 36 questions précises, il est aujourd’hui plus facile de percevoir non seulement la qualité des services et équipements mais aussi l’attachement à leur territoire.
Un nouveau clivage
L’étude montre que le clivage habituel entre Paris et la Province n’est plus aussi visible. En réalité, un nouveau clivage sépare aujourd’hui plus globalement les très grandes villes, des villes moyennes et des zones rurales.
Ce glissement est clairement visible pour trois aspects. Tout d’abord, il ressort qu’en dehors des grandes villes, les habitants ont le sentiment « d’avoir un accès moins aisé aux services et équipements, tout particulièrement en matière de santé ». Même constat concernant l’emploi. Les habitants de villes moyennes sont deux fois plus nombreux que les « métropolitains » à juger que leur territoire n’est pas attractif en matière d’emploi, soit 60 % contre 26 %. Enfin, pour 86% des habitants des villes moyennes, les centres-villes sont les symboles visibles d’une forme de déclin économique.
Retrouvez cette étude en cliquant ici.