CES de Las Vegas, l’Occitanie envoie ses jeunes pousses
Depuis 2015, les start-up occitanes ont toujours été présentes au CES de Las Vegas. Cette année encore, 27 d’entre elles ont fait le voyage et tenteront d’ici le 11 janvier d’attirer des investisseurs internationaux grâce au soutien de la Région.
27 sélectionnées
Sur la cinquantaine de start-up qui avaient postulé pour faire partie de l’aventure, AD’OCC (l’agence de développement économique de la Région Occitanie) en a sélectionné 27. Pour cette 52ème édition du Consumer Electronic Show, ces dernières pourront profiter d’un espace très vite repérable (comme l’attestent certaines captations), négocié par l’agence de développe bien en amont avec Business France.
Pass Export et Contrat export ?
La Région a dans sa mallette différents outils pour accompagner les start-up et les entreprises sur le chemin de l’international. Elle a ainsi mis en place par exemple deux aides à l’exportation, baptisés Pass Export et Contrat export, permettant respectivement d’obtenir une subvention allant jusqu’à 20 000€ et 100 000€, dans la limite de 50% des dépenses. Le but de ces dispositifs est d’accompagner les entreprises régionales dans leur stratégie export sur une période pouvant aller jusqu’à 24 mois.
S’affirmer tout en jouant le jeu de l’unité
Comme l’explique le directeur général d’AD’OCC Thomas Bascaules dans un article de l’Indépendant : « Même si nous sommes sous la bannière nationale, nous avons besoin de faire vivre et développer le territoire. Il faut être rayonnant et créer des emplois dans notre région, il faut qu’on existe. On est sous bannière French Tech pour rayonner internationalement mais derrière, on fait vivre le territoire Occitanie ». Il faut dire que la région Occitanie n’est pas seulement là pour faire connaître ses start-up à l’international… mais aussi pour attirer de nouveaux talents.
Attirer de nouveaux talents
Son but est également de faire de la prospection dans ses domaines de compétences. Ce n’est donc pas pour rien que la Région insiste beaucoup sur le soutien qu’elle consacre à la recherche et au développement, à savoir 3,7 % de son PIB.
C’est le cas par exemple pour l’e-sport. Nadia Pellefigue, vice-présidente de la Région Occitanie en charge du Développement économique, de la recherche, de l’innovation et de l’enseignement supérieur, a ainsi rencontré des entreprises importantes du secteur. Dans un tweet, elle précise que le CES est une « opportunité d’attirer l’attention de ce leader sur le dynamisme de l’écosystème d’Occitanie ».
Quelles start-up peut-on y découvrir ?
Sur ce stand, on trouve par exemple Asystom, cette start-up basée dans l’Aude propose des solutions de contrôle des équipements industriels. On peut y découvrir également DEvPriv, installé dans l’Herault. Ce spécialiste de la protection des données, a tiré son épingle du jeu en remportant un CES Innovation Award. C’est le cas également de Koovea, qui propose une technologie de suivi de la chaîne du froid.
Dans un autre domaine, Teoola propose quant-à-elle une application de mises en relations entre commerçants, artisans et clients. L’e-santé est également bien représentée avec par exemple Smices et son assistance pour interventions sous cœlioscopie ou encore Wefight qui offre un assistant virtuel pour les patients atteints de maladies chroniques.
Autre exemple de cette palette de compétences très variées, avec Rubix, basée cette fois en Haute-Garonne. Cette start-up analyse en temps réel la qualité de l’environnement en surveillant des sources de nuisances olfactives, sonores, atmosphériques, en entreprise et dans les lieux publics.