Que retenir du Place Marketing Forum 2018 ?
Après Lyon l’an dernier, une nouvelle édition du Place Marketing Forum s’est tenue à Strasbourg les 26 et 27 mars dernier. Cette rencontre internationale annuelle, organisée par la Chaire Attractivité et Nouveau Marketing Territorial, s’est donnée pour objectif de présenter, échanger et récompenser les meilleures pratiques de marketing territorial dans le monde. Que retenir de cette nouvelle édition ? Nous avons posé la question à deux membres du CNER, Noémie Condomines et Gérard Lombardi.
Vous étiez au Place Marketing Forum, que retenir de cette nouvelle édition ?
Une nouvelle édition de PMF fidèle à son principe : présenter des cas pratiques français et étrangers de création ou de développement d’attractivité pour un territoire, originaux et issus de la veille attentive des équipes de la chaire d’attractivité d’Aix, organisateurs de ces rencontres. Nous retenons également un retour aux sources du marketing appliquées au territoire : quelle est la valeur perçue de mon territoire ? Comment optimiser l’expérience des visiteurs ou investisseurs grâce aux équipes en place ?
Parmi toutes les collectivités présentes, quels sont les exemples qui vous ont le plus surpris ?
S’il fallait n’en citer que trois : Tout d’abord, le cas d’Edmonton au Canada qui a construit sa démarche d’attractivité sur la base des expériences vécues par ses citoyens : un vrai storytelling autour de ce qui fait la fierté des edmontoniens et qui vise à attirer de nouveaux habitants et de nouvelles activités sur le territoire.
L’exemple français de Garo Camp est un cas très intéressant également. C’est aujourd’hui le RDV B2B des événements connectés : un événement professionnel qui s’est appuyé sur le grand festival Garo Rock pour devenir une rencontre incontournable pour les organisateurs de festivals et la transformation numérique de leurs activités.
Enfin, le cas du Festival de Chaillol sans hésiter : ce territoire rural des les Hautes-Alpes est devenu en 22 ans un véritable creuset de la création musicale contemporaine acclamé par le public, des locaux de l’étape comme des touristes. Un beau pied-de-nez à la vision « élitiste » de la musique et des arts !
Le PMF, c’est aussi un lieu où on réfléchit à ce que sera le marketing territorial dans le futur. Le numérique avait-il une place particulière dans les échanges cette année ?
Oui bien sûr, le numérique est désormais omniprésent dans tous les cas pratiques présentés lors du forum. Cette année, les « capsules » comme les ont appelées les organisateurs ont permis de donner la parole à des startups et aux services numériques quelle proposent pour enrichir les démarches d’attractivité des territoires. Le numérique irrigue les conférences du PMF : on parle plus de « site internet » mais de « plateformes », les outils du webmarketing sont devenus des incontournables de toute démarche de marketing territorial …
En quoi est-ce important pour le CNER d’être présent à ce type d’évènement ?
Le CNER a pour mission d’accompagner les agences de développement économique et leurs équipes. Celles-ci interviennent régulièrement aux éditions du PMF et c’est toujours un plaisir de voir leur expertise reconnue en matière d’attractivité des territoires. Cependant, nous nous devons d’être toujours à l’avant-garde des derniers développements et des dernières stratégies et comptons bien placer l’attractivité des territoires au cœur de notre congrès en octobre 2018.
Nous sommes partenaire du PMF depuis sa création. Assister au PMF, c’est également prendre le temps d’en savoir plus sur les bonnes pratiques en matière de marketing territorial en France comme à l’international et se retrouver entre professionnels de l’attractivité des territoires, dont font évidemment partie les agences de développement de notre réseau.
Contact : Noémie Condomines – responsable études et publications – CNER
Gérard Lombardi – responsable marketing et développement – CNER